La valorisation de la recherche consiste à transformer les résultats scientifiques en solutions concrètes et utiles pour la société, l’économie et l’environnement. Au-delà de la publication, elle vise à maximiser les impacts économiques, sociaux et environnementaux en créant des emplois, des start-ups et en répondant aux besoins des collectivités et des associations. Cela inclut le transfert de technologies, le développement de produits ou services, et la collaboration entre chercheurs et acteurs socio-économiques.

1. Donner du sens à la science : La valorisation de la recherche permet de donner une application pratique aux connaissances générées par la science. Cela implique de rendre les découvertes scientifiques accessibles et compréhensibles pour un large public, tout en soulignant leur utilité dans la résolution de problèmes sociétaux.

2. Impact au-delà de la publication : La valorisation de la recherche dépasse le cadre académique. Elle vise à maximiser l’impact des résultats sur des enjeux réels. Cela peut passer par la mise en œuvre de partenariats avec l’industrie, le lancement de start-ups, ou encore l’intégration des résultats dans des politiques publiques.

3. Impact économique et sociétal : Les résultats de la recherche peuvent engendrer des bénéfices économiques en créant de nouvelles entreprises (start-ups), en favorisant l’innovation dans des secteurs clés, et en contribuant à la compétitivité d’un pays. L’impact sociétal de la valorisation de la recherche améliore la qualité de vie, résout des problématiques environnementales, sociales ou de santé, et contribue à la cohésion sociale. Les chercheurs peuvent aussi collaborer avec des associations ou des collectivités pour répondre aux besoins de la société.

4. Création d’emplois et de services universitaires : La valorisation contribue directement à la création d’emplois, non seulement dans les entreprises issues de la recherche, mais aussi dans les services d’innovation des universités, les pôles de compétitivité, et les incubateurs. Ces structures aident à développer les projets issus de la recherche et à les accompagner jusqu’à leur mise sur le marché, tout en formant une main-d’œuvre qualifiée.

5. Implication des collectivités et des associations : Les collectivités locales et les associations intègrent, elles aussi, les résultats dans leurs actions ou soutiennent des projets de recherche qui répondent à des besoins locaux.

Les voies de valorisation de la recherche sont diverses et visent à maximiser l’impact des découvertes scientifiques sur l’économie et la société. Leviers majeurs permettant de maximiser l’impact des découvertes scientifiques, elles favorisent l’innovation, la création d’emplois, et la croissance économique, tout en répondant aux enjeux sociétaux contemporains.

1. Le Transfert de Technologie

Le transfert de technologies consiste à transférer les connaissances ou les technologies issues de la recherche académique vers le secteur privé, souvent en partenariat avec des entreprises. Cette démarche permet d’exploiter les découvertes scientifiques pour créer des produits, services ou solutions qui peuvent répondre à des besoins industriels ou sociétaux. Les mécanismes de transfert incluent les licences, les partenariats industriels et les spin-offs ou start-up.

2. Création de Start-Up

Les start-ups universitaires sont des entreprises créées à partir des résultats de recherche issus des laboratoires académiques ou des universités. Cette voie de valorisation permet de transformer une découverte scientifique en un produit ou un service commercialisable, tout en développant des solutions innovantes. Ces start-up peuvent se concentrer sur des domaines variés, comme la biotechnologie, l’intelligence artificielle, les nouvelles énergies, etc. Elles permettent à la fois de valoriser les résultats de la recherche et de stimuler l’innovation locale, en créant de l’emploi et de la richesse.

3. Collaboration Public-Privé

La collaboration entre le secteur public (universités, organismes de recherche, collectivités locales) et le secteur privé (entreprises) est une voie essentielle de valorisation de la recherche. Ce partenariat peut prendre plusieurs formes : Projets collaboratifs, partenariats de recherche, clustères d’innovation. Cette collaboration permet de rapprocher la recherche fondamentale du monde des applications concrètes, tout en stimulant l’innovation et la compétitivité des entreprises.

La valorisation des résultats de la recherche est essentielle non seulement pour la promotion des découvertes scientifiques, mais aussi pour maximiser leur impact dans la société et l’économie.

Voici les principaux bénéfices qu’apporte la valorisation :

1. Pour le chercheur

• Reconnaissance et impact professionnel
• Intéressement financier
• Insertion professionnelle des docteurs
• Développement de compétences entrepreneuriales

 

2. Pour l’équipe de recherche

• Renforcement de la collaboration avec l’industrie
• Accroissement des financements
• Création d’opportunités de carrière
• Attractivité pour de nouveaux talents

 

3. Pour le Monde et la Société

• Apporter des solutions aux entreprises
• Contribuer au développement économique et à l’innovation
• Répondre aux enjeux sociétaux

L’Open Science (ou science ouverte) désigne un mouvement visant à rendre la recherche scientifique plus accessible, transparente et collaborative. Il inclut des pratiques telles que la mise à disposition gratuite et publique des données de recherche, des publications, des résultats et des méthodologies. L’objectif est de favoriser l’échange libre d’informations et de promouvoir l’inclusion de divers acteurs (chercheurs, citoyens, organisations) dans le processus scientifique. L’Open Science vise à accélérer l’innovation, à renforcer la reproductibilité des recherches et à rendre la science plus démocratique et inclusive.

Ce mouvement s’est progressivement développé dans les années 2000 à travers des déclarations et des incitations politiques (Deuxième plan national pour la science ouverte).

L’ouverture, la collaboration et la transparence sont au cœur du dispositif. La science ouverte consiste, lorsqu’il est possible et pertinent, à ouvrir notamment :

1. 1. les publications (open access) en visant leur diffusion dans des revues en libre accès ou dans des archives ouvertes,
   2. des jeux de données (open data) : les critères essentiels des données ouvertes sont la disponibilité, la réutilisation et la distribution, et la participation universelle, en conformité avec les principes FAIR (Faciles à trouver, Accessibles, Interopérables, Réutilisables)
   3. et les codes sources de programmes (open source) issus de la recherche : cette pratique facilite la coopération entre chercheurs et peut soutenir la pérennité du logiciel (l’utilisateur est intégré dans une communauté qui améliore collectivement le logiciel). Toute valorisation par le logiciel libre doit respecter les codes du monde du logiciel libre.

La science ouverte comporte de multiples aspects et cela est parfaitement illustré par la recommandation de l’UNESCO qui admet une vision large et inclusive de ce mouvement (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, 2021):

Protéger ses résultats de recherche est : 

• crucial, tant pour le chercheur que pour l’établissement de recherche. Cela permet de garantir les droits de propriété intellectuelle, de contrôler la diffusion des résultats et de protéger les intérêts économiques liés aux découvertes scientifiques.
• essentiel pour garantir les droits des chercheurs et des établissements et pour contrôler l’utilisation des innovations. Cela permet de définir qui peut utiliser les découvertes, à quelles fins, et dans quel cadre.

1. Protéger les droits des établissements et des chercheurs

Les résultats de recherche, notamment sous forme de brevets ou de propriété intellectuelle, appartiennent généralement à l’établissement (université, laboratoire) ou au chercheur lui-même, selon les accords contractuels. La protection de ces résultats garantit que l’établissement peut tirer profit de l’innovation, et que le chercheur peut en tirer des bénéfices personnels. La protection permet également d’éviter que des tiers, sans l’accord des chercheurs ou de l’établissement, ne s’approprient les découvertes et les utilisent à des fins commerciales. Cela offre une sécurité juridique et permet de mieux encadrer la diffusion des innovations.

2. Contrôler la diffusion et l’utilisation des résultats

La protection des résultats permet de contrôler la manière dont l’innovation est utilisée. En déposant un brevet, le chercheur ou l’établissement détient un droit exclusif sur l’utilisation de l’invention pendant une période déterminée (généralement 20 ans). Cela permet de définir qui peut utiliser l’innovation, et dans quel but. En d’autres termes, le chercheur ou l’établissement peut choisir de céder des licences ou de permettre à certaines entreprises de commercialiser la technologie, tout en empêchant d’autres de l’utiliser sans permission.

3. Empêcher une utilisation non souhaitée

Si la technologie est protégée, le chercheur ou l’institution peut :

• Autoriser ou interdire son utilisation commerciale.
• Vendre ou concéder des licences pour l’utilisation de la technologie à certaines entreprises qui respectent les conditions définies.

Cela n’empêche en aucun cas la publication des résultats scientifiques : les autres chercheurs peuvent lire et étudier les découvertes, mais pas les exploiter à des fins commerciales sans autorisation. Ainsi, cela garantit que l’innovation peut être utilisée dans un cadre de recherche académique, tout en préservant les droits économiques et commerciaux de l’inventeur.

4. Préserver l’intégrité de l’innovation

La protection des résultats permet aussi de s’assurer que la technologie ou l’innovation est utilisée de manière éthique et responsable. Grâce à la protection juridique, il est possible de limiter les usages de l’innovation en fonction des valeurs et des objectifs du chercheur ou de l’institution.

Protéger un résultat de recherche consiste à garantir la propriété intellectuelle d’une découverte ou innovation par des moyens juridiques tels que brevets, droits d’auteur, secrets industriels, ou accords de confidentialité. Cela permet de contrôler son utilisation et son exploitation commerciale.

Intérêts pour le chercheur :

• Contrôle et valorisation : Choix des modalités d’exploitation (licences, start-ups, partenariats).
• Attractivité : Renforcement de collaborations avec des partenaires industriels et académiques.
• Crédibilité : Reconnaissance accrue grâce à des avancées protégées.

 

Bénéfices concrets :

• Impact financier : Revenus via royalties ou licences.
• Impact sociétal : Diffusion responsable des innovations pour répondre à des besoins publics.
• Création d’emplois : Développement d’entreprises ou start-ups autour des innovations.

Protéger ses recherches favorise leur utilisation sécurisée, leur valorisation, et leur contribution à des progrès économiques et sociaux.

Ouest Valorisation est un acteur clé dans la valorisation des résultats de recherche issus des établissements de recherche publics. Si vous êtes chercheur et que vous avez des travaux pouvant aboutir à une innovation, la SATT est là pour vous accompagner dans le processus de protection, de valorisation et de transfert technologique.

Pourquoi solliciter la SATT ?

• Protéger vos inventions via des brevets, des dépôts de logiciels, des modèles ou des designs.
• Évaluer le potentiel commercial de vos inventions et rechercher des partenariats ou des licences avec des entreprises.
• Accompagner le transfert de technologie : cela peut inclure la création de start-up ou l’assistance pour intégrer l’innovation dans des processus industriels.
• Obtenir des financements pour le développement et la commercialisation des technologies.
• Faciliter l’insertion professionnelle des chercheurs par la mise en place de collaborations public-privé.

Vous vous posez des questions ? Adressez vous à nous !

À qui appartiennent les résultats ? Qui dépose à quel nom ? Comment identifier des coparticipations et tutelles ? On vous dit tout !

Acteur incontournable pour le transfert de technologie et la valorisation des résultats de recherche, nous répondons à toutes vos questions. N’hésitez pas à nous solliciter pour protéger vos travaux, identifier des opportunités de marché, et gérer les aspects contractuels et financiers de la valorisation.

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La publication des résultats de recherche est un moment clé dans le processus scientifique, mais lorsqu’il s’agit de protéger une innovation technique par brevet, il est crucial de respecter certaines règles de temporalité pour éviter de perdre la possibilité de protéger l’invention.

Qu’est-ce qu’un brevet ?

Un brevet est un droit de propriété intellectuelle qui protège une innovation technique, c’est-à-dire une solution technique à un problème technique. Il permet à l’inventeur d’obtenir un droit exclusif sur son invention, c’est-à-dire qu’il peut interdire à des tiers d’exploiter son invention sans son autorisation, dans un pays donné, pendant une période déterminée (généralement 20 ans).

Les conditions pour qu’une invention soit brevetable sont les suivantes :

• Elle doit être nouvelle, c’est-à-dire qu’elle ne doit pas avoir été divulguée ou rendue publique avant le dépôt du brevet.
• Elle doit impliquer une activité inventive, c’est-à-dire que l’invention ne doit pas découler de manière évidente de l’état de la technique.
• Elle doit être susceptible d’application industrielle, c’est-à-dire qu’elle doit pouvoir être fabriquée ou utilisée dans l’industrie.

‼️ Confidentialité et brevet : Une invention doit rester confidentielle avant le dépôt de brevet, car toute divulgation publique rendrait l’invention non brevetable.

Chronologie : Brevet d’abord, publication ensuite : Il est important de bien comprendre que le brevet n’empêche pas la publication, mais cela dépend de l’ordre des événements : dépôt du brevet d’abord, puis publication.

Si vous avez un projet de recherche qui aboutit à une invention technique, la première étape pour protéger cette innovation par un brevet est de remplir une déclaration d’invention. Cette démarche est essentielle pour initier le processus de valorisation de vos travaux de recherche et garantir que votre invention bénéficie d’une protection juridique.

Qu’est-ce que la déclaration d’invention ?

La déclaration d’invention est un document juridique officiel qui sert d’interface entre l’inventeur (vous, le chercheur) et le service de valorisation de l’établissement, comme la SATT Ouest Valorisation. Elle permet de formaliser l’invention, d’enregistrer sa date de création et de fournir une description détaillée de l’invention. Ce document est la première étape formelle dans le processus de protection par brevet.

La déclaration d’invention, qui assure une gestion claire de la propriété intellectuelle et facilite la valorisation de l’invention, doit inclure :

• Description technique : Explication détaillée du fonctionnement, des avantages techniques, des tests réalisés, et des problèmes résolus par l’invention.
• Contexte de développement : Mention des partenaires de recherche, des financements obtenus, et du cadre scientifique ou industriel de la recherche.
• Identification des inventeurs : Liste des contributeurs significatifs et répartition des contributions pour déterminer les droits et responsabilités.
• Applications et entreprises intéressées : Identification des secteurs industriels et des entreprises potentiellement intéressées pour la commercialisation ou le partenariat.

Une fois la déclaration d’invention complétée, Ouest Valorisation procède à une analyse approfondie : Évaluation de la brevetabilité & Analyse du potentiel commercial

Un projet « trop amont » est à un stade précoce de développement (TRL 1-3), où la technologie reste théorique ou en validation initiale, rendant son exploitation industrielle prématurée. Bien que le projet soit prometteur, il est nécessaire d’apporter des preuves de concept voire des prototypes pour attirer les investisseurs ou les industriels.

Des processus de prématuration et de maturation aident à valider les aspects techniques, créer des prototypes, et démontrer la faisabilité commerciale. Ces efforts, soutenus par les SATT, visent à faire évoluer le projet vers des TRL plus élevés (7-9), prêts pour l’industrialisation et la commercialisation.

Comment identifier la maturité d’un projet ?

La maturité d’un projet est généralement identifiée en utilisant le système du TRL (Technology Readiness Level), qui évalue le niveau de préparation technologique d’une innovation, de la phase de recherche fondamentale à la commercialisation.

La maturation est le processus qui fait évoluer une technologie d’un stade précoce (faible TRL) vers une innovation prête à être exploitée industriellement ou commercialement, en validant son potentiel pratique et économique.

 

Le but principal de la maturation est de prouver la faisabilité et la viabilité d’une technologie dans un environnement réel. Cela inclut :

• Valider les performances : Vérifier que la technologie fonctionne comme prévu dans des conditions réelles ou quasi réelles (tests, démonstration sur un cas d’usage).
• Créer des prototypes : Fabriquer des versions physiques ou numériques de la technologie pour valider son efficacité et sa robustesse.
• Démontrer les bénéfices : Les projets de maturation visent à prouver que la technologie a un potentiel commercial et industriel, ce qui intéresse des partenaires privés, des investisseurs ou des industriels.

La maturation permet donc de passer d’un concept théorique ou d’une innovation en laboratoire à une solution pratique prête à être exploitée.

 

La maturation est essentielle pour plusieurs raisons :

1. Réduire les risques
2. Attirer des partenaires et des financements
3. Passer la « vallée de la mort »

Qu’est-ce que la SATT peut financer dans la maturation ?

La SATT joue un rôle clé dans la maturation en apportant des financements et une expertise pour faire avancer les projets. Elle peut financer diverses étapes du processus de maturation, en fonction du projet :

• Phase préclinique : Financement pour tester et valider des technologies, notamment dans le secteur de la santé ou des biotechnologies.
• Prototypage : Pour les projets d’ingénierie ou de hardware, la SATT peut financer la fabrication de prototypes ou le développement d’outils nécessaires.
• Développement logiciel : La SATT peut soutenir le travail sur des logiciels en cours de développement, comme rendre un logiciel débogué plus robuste ou augmenter sa portabilité sur différents systèmes.
• Preuve de concept (PoC) : Validation de l’application de la technologie dans un cas d’usage réel pour prouver sa faisabilité.
• Création d’un MVP (Minimum Viable Product) : Développement d’une version minimale du produit pour tester son marché et sa faisabilité.

Le transfert de technologie, étape clé après la maturation, vise à transférer une innovation vers l’industrie pour sa commercialisation. Ce processus inclut :

1. Identification des partenaires : Repérer et prospecter des entreprises intéressées, grâce à la SATT.
2. Accords de partenariat : Contractualiser via licences, collaborations, ou création de start-ups, tout en protégeant la propriété intellectuelle.
3. Bénéfices financiers : Générer des revenus via royalties ou financements, partagés entre chercheurs et établissements.
4. Confidentialité (NDA) : Protéger les informations sensibles avant les négociations.

Ce transfert valorise la recherche tout en soutenant l’innovation industrielle.

 

La SATT a plusieurs rôles clés tout au long du processus de transfert :

• Accompagnement et conseil : Elle conseille les chercheurs et les établissements de recherche sur les meilleures pratiques pour le transfert, et sur les options de protection de la propriété intellectuelle.
• Prospection : Elle mène des actions de prospection pour identifier des entreprises intéressées, notamment à travers des rencontres B2B, des salons, ou des conférences.
• Négociation et contractualisation : La SATT joue un rôle de médiateur dans la négociation des contrats entre le laboratoire et l’entreprise, veillant à ce que les termes du contrat soient clairs, justes et profitables.
• Suivi de l’accord : Une fois l’accord signé, la SATT continue souvent à suivre le projet pour s’assurer que l’entreprise respecte les termes du contrat et que la technologie est effectivement exploitée.

Le transfert de technologie permet de valoriser des innovations issues de la recherche en les exploitant dans un cadre commercial. Il repose sur des contrats spécifiques, principalement :

• Contrat de licence : Accorde à un industriel un droit d’exploitation exclusif ou non. Inclut des clauses sur le territoire, les domaines d’application, les redevances, et la confidentialité.
• Contrat de cession : Transfère la propriété totale de la technologie à l’industriel, impliquant un paiement unique plus élevé.
• Copropriété : Définit les modalités de gestion et d’exploitation partagée entre plusieurs parties.

Ces accords régissent les droits, obligations, et bénéfices financiers. La SATT joue un rôle clé dans l’accompagnement de ces processus, en négociant les conditions du contrat et en s’assurant que les intérêts des établissements et des chercheurs sont protégés tout au long du transfert.

La maturation est une phase essentielle dans le processus d’innovation. Elle vise à transformer un résultat de recherche ou une invention en une innovation prête à être transférée vers le marché. Ce processus est souvent accompagné par divers acteurs spécialisés, comme les SATT, et nécessite certaines étapes et prérequis.

Les prérequis pour engager une maturation :

1. Résultat de recherche initial : Une technologie, un procédé ou un concept validé au niveau scientifique (TRL 3 à 4 idéalement).
2. Analyse d’impact et de transfert potentiel : Une étude préliminaire sur la faisabilité technique, économique et réglementaire et l’dentification des usages potentiels et des secteurs applicables.
3. Étude de marché approfondie : Identification des besoins, des utilisateurs finaux, et des concurrents et analyse du positionnement commercial et de la différenciation.
4. Engagement des parties prenantes : Accord des chercheurs/inventeurs pour collaborer et disponibilité des moyens financiers et des ressources humaines nécessaires.

 

En bref, la maturation est un processus stratégique nécessitant :

• Une coordination rigoureuse entre les acteurs de l’écosystème d’innovation.
• Une démarche structurée intégrant étude de marché, validation technique, et implication des partenaires industriels.
• Une prise en compte des outils disponibles (AAP, aides financières, et dispositifs comme le SNA ou les SATT).

Une cartographie claire des acteurs et un référentiel des financements existants sont essentiels pour optimiser ce processus.

La maturation technologique présente plusieurs avantages concrets pour les chercheurs et leurs projets de recherche, tout en facilitant le transfert vers des partenaires industriels ou des investisseurs.

1. Valorisation de la recherche : Transformation des résultats scientifiques en innovations applicables, Passage des TRL (Technology Readiness Level) intermédiaires à des niveaux plus proches du marché (TRL 4 à 7).
2. Accès à des financements dédiés :
   – Ressources financières pour le laboratoire :Frais de mission, Embauche d’ingénieurs/techniciens pour le projet, Consommables et frais de sous-traitance pour des études spécifiques.
   – Équipements techniques : Achat de hardware pour prototypage, Prototypage spécifique (sciences de l’ingénieur).
3. Accompagnement opérationnel et expertise : Développement et optimisation du projet (Débogage logiciel, Portabilité de la solution (exemple : interface homme-machine, MVP)) et préparation à des phases critiques comme la phase préclinique (pour des projets en santé/biotechnologies).
4. Accès aux preuves de concept : Apporter des preuves techniques et économiques (preuve de concept) pour convaincre des entreprises et investisseurs potentiels.
5. Valorisation de la propriété intellectuelle : Protection et gestion des brevets pour sécuriser les droits du chercheur et de l’établissement.

La SATT joue un rôle central en finançant et accompagnant la maturation du projet. Elle mobilise des moyens tels que les ressources humaines (embauche d’ingénieurs ou d’experts externes) ou financement des phases pré-cliniques, tests hardware ou interfaces spécifiques. Elle structure les projets pour qu’ils deviennent transférables et attractifs auprès des industriels.

En résumé, la maturation technologique permet au chercheur :

• De bénéficier de ressources financières et d’expertise pour développer son projet.
• De sécuriser et de valoriser son innovation auprès d’industriels ou d’investisseurs.
• D’augmenter significativement les chances de transfert au marché.

C’est un outil clé pour transformer la recherche en solution concrète.

La valorisation des résultats de recherche par la création d’une start-up est une voie stratégique permettant de transformer une innovation en une solution commercialisable. Cette démarche s’adresse particulièrement aux chercheurs motivés à s’impliquer dans le transfert de leurs travaux vers le marché.

Dans quels cas envisager la création d’une start-up ?

• L’innovation a un fort potentiel de rupture
• Le marché est identifié et porteur
• Les résultats atteignent une maturité suffisante
• Les partenaires industriels ne sont pas encore prêts à s’engager

 

Qu’implique de la création d’une start-up ?

• Engagement humain : le chercheur doit être motivé et prêt à s’impliquer dans le projet, en tant que porteur principal (CEO, CTO) ou contributeur scientifique (scientific advisor). c’est possiblement une évolution du rôle traditionnel de chercheur vers celui d’entrepreneur.
• Identification de porteurs de projet : Si le chercheur ne souhaite pas s’engager directement, il doit s’entourer de profils complémentaires : Entrepreneurs expérimentés, experts en développement commercial, financier ou en gestion d’entreprise.
• Engagement financier : Recherche de financements pour assurer le développement de la start-up (levée de fonds, subventions, concours d’innovation, etc.) et création d’un business model adapté pour assurer la rentabilité. Le chercheur doit consacrer du temps pour contribuer au développement technologique et au suivi scientifique.

La création d’une start-up est une voie ambitieuse pour valoriser des résultats de recherche lorsque :

• La technologie est suffisamment mûre pour être développée.
• Le marché potentiel est identifié et prometteur.
• Le chercheur, accompagné de porteurs de projet, est prêt à s’investir humainement et stratégiquement.

 

C’est une opportunité unique pour :

• Donner vie à ses travaux de recherche.
• Avoir un impact concret sur la société et l’économie.
• Participer activement au transfert technologique tout en ouvrant de nouvelles perspectives pour sa carrière.

Un chercheur fonctionnaire peut s’impliquer activement dans la création d’une start-up grâce aux dispositifs légaux 25.1, 25.2 et 25.3, offrant des solutions adaptées selon son niveau d’engagement souhaité :

• Détachement temporaire pour s’investir pleinement dans l’entreprise.
• Participation minoritaire tout en conservant ses activités de recherche.
• Sécurité du retour dans l’établissement pour continuer sa carrière académique.

La création d’une start-up permet au chercheur de valoriser ses résultats, vivre une aventure entrepreneuriale, et contribuer concrètement à l’économie et à l’innovation.

Les 3 dispositifs permettant au chercheur de s’impliquer (les conditions et la durée diffère en fonction des cas):

• Le chercheur-entrepreneur (article 25.1 du statut général des fonctionnaires) : Le chercheur peut être détaché ou bénéficier d’une autorisation de cumul pour participer à la création et au développement de la start-up.
• La participation minoritaire (article 25.2) : Le chercheur reste dans son établissement d’origine et peut détenir des parts dans la start-up sans quitter son poste.
• Le retour dans l’établissement d’origine (article 25.3) : Après un détachement ou une mission au sein de la start-up, le chercheur peut réintégrer son poste dans son établissement d’origine.

Ouest Valorisation joue un rôle central dans l’accompagnement des chercheurs souhaitant valoriser leurs résultats scientifiques par la création d’une start-up. Elle fournit un cadre structuré pour préparer et sécuriser les projets ambitieux.

La SATT accompagne les chercheurs à chaque étape du projet de création de start-up :

• De la maturation technologique à la structuration de l’équipe.
• En facilitant les interactions avec un écosystème d’accompagnement riche : incubateurs, programmes nationaux et investisseurs.
• Avec des dispositifs comme la Bourse French Tech Lab, elle sécurise les premières étapes de la création.

Pour le chercheur, c’est une opportunité unique de valoriser ses résultats de recherche, tout en s’engageant dans une aventure entrepreneuriale motivante et à fort impact.