Santé
Date de création 2021
Porteur(s)
Frédéric PETTE, Nicolas BOULER, Sophie BROUARD, Richard DANGER, Jean-Michel BOULER
Établissement(s)
Nantes Université
Cette start-up est spécialisée dans le développement, la fabrication et la distribution de dispositifs médicaux in-vitro basés sur les biotechnologies. Son ambition est de révolutionner le domaine des biomarqueurs liés au système immunitaire et de permettre de tendre vers une médecine personnalisée en fournissant des outils sans précédents aux cliniciens. Une grande attention est accordée à la diminution des risques pour les patients grâce à des solutions peu invasives qui permettront des réductions de coûts très importantes pour les systèmes de santé.
La startup incubée par Atlanpole, et accompagnée par la SATT Ouest Valorisation, a reçu plusieurs prix comme le prix de la Région Pays de la Loire lors de Start West 2021 et la bourse French Tech Emergence de Bpifrance.
La technologie ainsi transférée porte sur l’utilisation et l’exploitation de 3 brevets concernant le diagnostic des patients ayant subi une transplantation du rein et/ou du poumon. La solution proposée par BioMAdvanced permettra notamment de réduire le nombre de biopsies rénales, un acte invasif et couteux.
La technologie est issue des travaux de recherche de Mme Sophie Brouard, M. Richard Danger et Mme Magali Giral, du laboratoire CR2TI UMR 1064, ainsi que M. Pierre-Joseph Royer et M. Magnan, du laboratoire UMR 1087 INSTITUT DU THORAX. Les tutelles du CR2TI UMR 1064 sont Nantes Université et l’INSERM. Les tutelles de UMR 1087 INSTITUT DU THORAX sont Nantes Université, l’INSERM et le CNRS. Le CHU de Nantes est partenaire des deux laboratoires.
La levée de fonds permettra à BioMAdvanced Diagnostics de finaliser le design des premiers produits et de démarrer deux études cliniques, une sur le rejet des greffes de rein et l’autre sur le poumon. La validation du test de diagnostic du rein s’appuiera sur une étude effectuée sur plus de 300 échantillons de patients ayant subi une transplantation et issus d’études nationales et internationales menées par le CHU de Nantes, avec la contribution notamment des hôpitaux universitaires de Barcelone et Oslo. Cette étude débouchera sur l’obtention du marquage CE pour une mise sur le marché prévue en 2025.